Citations sur Alija Izetbegović
« Au président Izetbegović, avec mes meilleurs vœux pour votre important travail – Bill Clinton » (Maison blanche, Washington, États-Unis, 18/3/1994)
George Robertson, secrétaire général de l’OTAN :
« … De 1992 à 1995, Alija Izetbegović a été la voix de la Bosnie-Herzégovine qui luttait pour sa survie. Il a dirigé la résistance depuis la capitale assiégée et a travaillé avec acharnement pour sauver l’unité et l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine. À la fin de la guerre, il devient l’une des personnalités les plus marquantes des négociations et de la conclusion des accords de Dayton. Je tiens à exprimer mon respect à cet homme d’État courageux qui non seulement a permis à la Bosnie-Herzégovine d’exister, mais a su gérer ce pays et lui faire prendre la voie des intégrations européenne et euro-atlantique… »
Colin Powell, ancien secrétaire d’État américain :
« Le courage de M. Izetbegović a redonné espoir au peuple de Bosnie-Herzégovine pendant les jours les plus sombres de la guerre. L’existence de la Bosnie-Herzégovine en tant qu’État unique et multiethnique témoigne de la détermination de sa gestion pendant cette période difficile. Sa vision d’un avenir européen pour la Bosnie-Herzégovine restera une part durable de son héritage. »
Recep Tayyip Erdoğan, président de la République de Turquie :
« Izetbegović est un homme qui, par sa vie et son œuvre, a influencé l’histoire. Sa mission est l’expression de la dignité humaine et d’une persévérance extraordinaire, ce qui a été une fierté pour le monde entier. Pour les valeurs auxquelles il croyait, pour son État et son peuple, il est une source inépuisable de courage et de valeur exceptionnelle. »
Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU :
« On se souviendra du président Izetbegović pour son rôle historique dans la préservation de l’unité de la Bosnie-Herzégovine et la construction d’un État bosnien… »
Nijaz Duraković, membre de la Présidence de guerre de B-H :
« C’est avec Alija Izetbegović, mon ami et collaborateur de longue date, que j’ai passé les quatre années de guerre, mes années les plus difficiles. C’était mon président et je l’estimais beaucoup. Je considère que, dans l’histoire du peuple bosniaque, c’est l’une des plus grandes figures du siècle dernier… »
Hatidža Mehmedović, Association « Les Mères de Srebrenica » :
« Alija Izetbegović a été et est resté le président des Bosniaques, mon président et il est certain que, sans lui et sans son autorité, la Bosnie serait de nos jours une grande Srebrenica. Aujourd’hui, à la différence d’autres nations, les Bosniaques, dont le commandant de guerre était Alija, n’ont pas à avoir honte de quoi que ce soit. »
Miralem Pjanić, célèbre joueur de football :
« Alija Izetbegović a été un président extraordinaire. Le pays dont je suis originaire a survécu à la guerre et il en a été le premier président ; malheureusement, il n’est plus parmi les vivants. J’aimais bien l’écouter parler et, en l’écoutant, j’ai beaucoup appris sur l’histoire de mon pays. »
Richard Holbrooke, diplomate américain :
« Je pense que ce pays n’existerait pas aujourd’hui s’il n’y avait pas eu Izetbegović. Tout le monde commet des erreurs, lui aussi, mais je le répète, s’il n’avait pas été là, la Bosnie-Herzégovine n’existerait pas. »
Mile Babić, franciscain :
« Alija Izetbegović est une grande personnalité car il aimait son pays, la Bosnie-Herzégovine et il a fait tout ce qu’il a pu pour que les citoyens et les peuples de Bosnie-Herzégovine puissent vivre en paix et dans la prospérité. »
Lord David Owen :
« Alija Izetbegović était un homme très courageux qui a joué un rôle clé dans la survie de la Bosnie-Herzégovine. Je pense que c’était vraiment un homme très courageux. Lorsque l’écriture de l’histoire de la Bosnie-Herzégovine sera enfin terminée, il y jouera le rôle principal… »
Paddy Ashdown, haut représentant de la Communauté internationale en B-H :
« Pour choisir la tolérance, pour choisir la retenue et rejeter l’exclusion, il faut du courage. Même les critiques les plus féroces d’Alija Izetbegović ne pourraient nier qu’il possédait en grand cette qualité. Et c’est pour cette raison qu’il existe aujourd’hui en Bosnie-Herzégovine des hommes et des femmes de bonne volonté qui font preuve de ce même courage et qui souhaitent sincèrement défendre le bien commun. Ils verront dans sa vie extraordinaire et le calme avec lequel il a affronté la mort une source d’inspiration pour se raccrocher aux valeurs de sa foi et au destin européen de la Bosnie, afin que tous ceux qui vivent dans ce pays, quelle que soit leur foi, quelle que soit leur origine, puissent s’y sentir bien et en sécurité.
Ce sont eux qui bâtiront pour ce pays un avenir meilleur que son passé. C’est, je crois, le meilleur monument érigé à la mémoire d’Alija Izetbegović. »
Mile Stojić, écrivain :
« Alija Izetbegović n’était pas un homme de haine. »
Ivan Supek, académicien :
« Il a été l’exemple d’un combattant persistant pour la liberté et le droit de chaque individu. Grâce à lui, la Bosnie-Herzégovine est devenue un État souverain dans ses frontières mondialement reconnues. Il profitait de chaque occasion pour parler de l’indépendance et de l’indivisibilité de la Bosnie-Herzégovine, des droits des trois peuples constitutifs et des autres peuples. Ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était la Bosnie et aussi ceux qui considéraient la Bosnie-Herzégovine comme leur patrie. »